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Sécurité, prévention

Sécurité, prévention

la gendarmerie d’Orange

La police municipale d’Uchaux

 

Les policiers municipaux font partie intégrante des forces de l’ordre de la nation et sont dépositaires de l’autorité publique au même titre que la police nationale ou la gendarmerie.

Tous les agents de police municipale ont la qualification d’agents de Police Judiciaire Adjoints. Ils agissent obligatoirement en uniforme et uniquement sur le territoire de la commune.

Par sa connaissance du territoire communal et de la population, la Police Municipale a un rôle de premier plan dans la lutte contre les désordres urbains (incivilités, vandalisme, petite délinquance, différents de voisinage…), ces tâches étant réalisées en collaboration avec les services de la Gendarmerie Nationale.

Sous l’autorité du maire, la Police Municipale a pour objet d’assurer le bon ordre, la tranquillité, la sécurité et la salubrité publique.

La Police Municipale dispose de prérogatives en matière de police judiciaire, prévues par le Code Général des Collectivités Territoriales et le Code de Procédure Pénal. Son action répressive s’étend sur divers codes, notamment le Code Pénal, le Code de la Route, le Code de la Voirie Routière etc… au moyen de procès-verbaux ou de rapport d’infraction.

La Police Municipale est chargée d’assurer l’exécution des arrêtés de police du Maire et de constater par procès-verbaux les contraventions aux dits arrêtés. Elle constate et réprime les infractions liées aux bruits de voisinage, à la propreté des voies, au débroussaillement, au stationnement et à la conduite de véhicule, à la divagation ou circulation des animaux ainsi qu’à l’affichage sauvage.

Domaine d’intervention

Dans le cadre de la police administrative, la Police Municipale :

  • assure des missions de prévention sur l’ensemble du territoire communal, c’est sa mission première => surveillance générale, opération « vacances tranquilles » toute l’année, surveillance aux abords des écoles, …
  • est amenée à rédiger également des arrêtés municipaux relatifs à l’occupation du domaine public, à l’organisation de festivités et autres.
  • recueille  les objets trouvés ou perdus.
  • s’occupe de la mise en fourrière des véhicules en stationnement dangereux et abusif.
  • capture les animaux errants sur la voie publique et les transporte au Refuge de l’Espérance d’Orange :

SOS Animaux – Refuge de l’Espérance

Adresse : Refuge de l’Espérance – Quartier des Négades – 84100 Orange

Tél. : 04.90.34.56.37.

mail : sosanimaux.orange@gmail.com

  • assure l’enregistrement et le suivis des chiens catégorisés dit « dangereux » ainsi que la mise sous contrôle sanitaire des chiens mordeurs.
  • contrôle les opérations de débroussaillement des habitations conformément à l’arrêté préfectoral n°2013049-0002 du 18 février 2013.

La commune, quant à elle, applique la réglementation qui lui incombe en effectuant les travaux de débroussaillement sur toutes les voies communales ouvertes à la circulation publique dans les zones exposées aux incendies.

Guide à télécharger

Guide du débroussaillement

Tous ensemble protégeons notre forêt

 

Les bénévoles de l’association du Comité des feux de forêt de la commune d’Uchaux

Résidents en forêt, randonneurs, agriculteurs, propriétaires forestiers…, les membres des Comités sont des femmes et des hommes de tous âges, reconnus pour leur connaissance approfondie du territoire forestier de leur commune et leur attachement à sa préservation.
Réunis sous l’autorité des Maires par arrêtés notifiés par le Préfet, au Service Départemental d’Incendie et de Secours à la Direction Départementale des Territoires, les bénévoles ont des missions essentiellement préventives.

LES MISSIONS DES BENEVOLES

En mission sur le terrain, toujours par équipe de deux, les bénévoles des Comités, facilement identifiables par leur tenue règlementaire orange, contribuent à :

* Développer et entretenir auprès de la population résidente et estivale la connaissence et le respect de la forêt.

* Informer et sensibiliser le public par la diffusion de la réglementation en vigueur.

* Contrôler l’état des ouvrages DFCI.

* Surveiller les massifs forestiers.

* Détecter précocement les départs d’incendie.

* Donner l’alerte.

 

L’APPUI AUX SECOURS PROFESSIONNELS

* En cas de départ de feu, les bénévoles, intégrés dans l’ordre d’opération des secours, se mettent à disposition du Commandant des Opérations de Secours (COS).

* Ils assurent, si nécessaire, le guidage des véhicules de secours.

* Ils apportent une aide logistique (en eau et nourriture) et surveillent, en cas de besoin, la zone incendiée.

 

LE DEBROUSAILLEMENT

* Le débroussaillement légal constitue une action prioritaire de prévention des incendies de forêt. Acte civique responsable, le débroussaillement permet de réduire le risque de départ de feux, de mieux assurer sa propre sécurité et celle de ses biens mais aussi d’améliorer les conditions d’intervention des secours.

* Si votre habitation est située à l’intérieur et à moins de 200 mètres d’une zone boisée, il faut débroussailler ses abords dans un rayon de 50 mètres et sur 3 mètres de part et d’autre de la voie d’accès (articles L134-6 et suivants du Code forestier).

 

L’EMPLOI DU FEU

* L’emploi du feu est strictement réglementé, il est interdit dans tout le département en cas de vent supérieur ou égal à 40 km/h ou d’épisode de pollution atmosphérique.

* A l’intérieur et à moins de 200 mètres d’une zone boisée, pour les propriétaires et occupants, l’incinération des végétaux, sauf dérogations, est interdite du 1er mars au 15 avril et du 1er juin au 15 octobre.

 

L’ACCES AUX MASSIFS

* Etant donné la vulnérabilité des massifs forestiers en période estivale, l’accès en forêt à pied et en véhicule à moteur est réglementé. La période d’interdiction, partielle ou totale en fonction du risque météo, s’étend généralement du 1er juillet au 15 septembre.

 

Borne d’appel de la Préfecture du Vaucluse

04.88.17.80.00

Comment débroussailler votre terrain

NE FUMEZ PAS DANS LA NATURE, N’ALLUMEZ JAMAIS DE FEU
           NE CIRCULEZ PAS SUR LES PISTES DFCI RESERVEES A L’ACCES DES SECOURS
 RESPECTEZ LA FORÊT

EN CAS D’INCENDIE, APPELEZ LES POMPIERS PAR TELEPHONE AU NUMERO 18 OU 112

Le vendredi 3 juillet 2020: lancement de la campagne feux de forêt 2020 à Uchaux

Les incendies sont l’affaire de tous. Le lancement de la campagne “feux de forêt 2020” dans le sensible massif forestier d’Uchaux par les services de l’État hier après-midi en est la démonstration. Avant que le préfet Bertrand Gaume, flanqué de nombreux élus, ne fasse son discours de clôture entre les pins et les chênes verts, toute la délégation a eu droit à plus d’une heure de revue des moyens de prévention et d’intervention.

La visite guidée a commencé par la présentation du travail des agents de la Direction départementale des territoires qui ont expliqué l’importance de l’entretien des forêts avec la réduction de la strate arborée sans pour autant couper tous les arbres pour ne pas provoquer de “couloir à vent”. Laurent Vélasco, de l’Office des Forêts, a parlé de ses patrouilles d’intervention et de surveillance. “Tous les vendredis, nous faisons une réunion avec l’ensemble des services pour faire le point,”précise le lieutenant-colonel du SDIS Philippe Chaussinand.

Ils tuent le feu par le feu

Depuis 2004, ont été créés en France des services de “Feu tactique.” Le sapeur-pompier vauclusien expert référent de cette technique relativement récente s’appelle Yann Robinaul. “Nous intervenons d’une manière différente afin d’éviter que le personnel ne se fatigue inutilement. Nous travaillons avec le feu. Nous avons de mini-tronçonneuses, nous allumons des feux stratégiques en lisière pour faire des contre-feux. L’hiver, afin d’entraîner les techniciens nous ne débroussaillons pas avec des débroussailleuses mais en allumant et en maîtrisant des feux.”

2 300 pompiers, 12 canadairs, 2 hélicoptères…

Dans son discours de clôture, le préfet a insisté sur l’importance des sapeurs-pompiers bénévoles. En Vaucluse, ils sont 1 800 qui s’ajoutent aux 300 jeunes sapeurs-pompiers et aux 500 professionnels. Dans le cadre du dispositif estival, le SDIS 84 bénéficiera également de 12 canadairs, 4 Dash et de 3 avions de surveillance Beach de la base nationale de sécurité civile de Nîmes ainsi que de 3 hélicoptères bombardiers d’eau loués par l’État. Parmi les moyens de lutte, il ne faut pas négliger le travail de prévention. Le département est couvert par 600 kilomètres de pistes de défense des forêts contre l’incendie, 225 citernes d’eau de 60 à 120 mètres cubes et 2800 hectares de surfaces débroussaillées dans les massifs en bordure de pistes pour assurer la lutte. Des bulldozers de la sécurité civile peuvent également entrer dans le dispositif de lutte. “En 2017, à la Bastidonne, pour protéger Mirabeau, dans la nuit, les engins ont tracé une piste de 5 mètres de large sur 4 kilomètres de long”, explique Philippe Chaussinand, lieutenant-colonel du SDIS 84.

À pied, à vélo ou à cheval, ils déclarent la guerre au feu

Un total de 130 jeunes seront dispersés dans les différents sites sensibles de la Région Sud.(PHOTO VALÉRIE S)

Ils ont changé de nom et de couleur d’uniforme, mais leur mission est exactement la même. Les gardes régionaux forestiers sont de retour dans le massif du Luberon, reconnaissables à leur chemisette et bermuda marron portant les logos de la Région Sud et du Parc naturel régional du Luberon. Vingt jeunes au total qui vont patrouiller en binôme jusqu’à la fin du mois d’août dans les sites les plus fréquentés et donc les plus sensibles.

Que font-ils ?

Depuis 17 ans, ces jeunes gens arpentent les chemins pour aller à la rencontre du grand public expliquer la réglementation gérant l’accès à la forêt. Selon le lieu, en cas de risques exceptionnel ou sévère, on ne peut pas pénétrer dans le massif, ou à certaines heures. Ils ont aussi pour mission de rappeler aux usagers les principes de précautions pour éviter des départs d’incendie mais aussi donner des conseils sur les balades à faire. L’idée est de rencontrer le plus de monde possible, c’est pourquoi ils arpentent aussi les marchés.

L’année dernière, les gardes régionaux forestiers ont ainsi sensibilisé plus de 78 000 personnes en à peine deux mois.

Ils ont tous reçu une formation en amont (cette année en ligne pour cause de Covid-19).

Où sont-ils ?

– À l’entrée des sites dérogatoires, les seuls sites à rester ouverts l’après-midi en risque très sévère, à savoir la forêt des Cèdres du petit Luberon (parking et sentiers balisés alentours), vallon de l’Aiguebrun (vallon jusqu’au ravin de l’Enfer et site d’escalade), le colorado de Rustrel (sentier du Sahara).

– Sur les sites naturels très fréquentés et/ou les plus sensibles au risque incendie : gorges de Regalon, colline Saint-Jacques, gorges d’Oppedette, gorges de Véroncle (entre Gordes, Murs et Joucas), et sud Luberon (Lourmarin, Cucuron, Cabrières d’Aigues, Peypin d’Aigues).

Que risquez-vous ?

Enfreindre la réglementation, voire mettre le feu, même involontairement, peut coûter cher.

– Ne pas respecter les conditions d’accès au massif est passible d’une amende de 750 €.

– Provoquer involontaire un feu de forêt appartenant à autrui par des feux allumés à moins de 200 mètres de ces terrains par des feux allumés ou laissés sans précautions suffisantes par des pièces d’artifice, une cigarette jetée à terre, etc… est passible de 30 000 à 45 000 € d’amende et de 2 à 3 ans de prison.

Se renseigner

Le plus sage pour connaître le niveau de risque incendie évalué chaque jour à 18 heures pour le lendemain, on appelle le 04 28 31 77 11, ou sur  www.risque-prevention-incendie.fr/vaucluse/  

 

Cette revue des troupes est ensuite passée par la garde régionale forestière de la Région qui a toute son importance dans l’évacuation des personnes en danger en cas d’incendie. Les gendarmes ont évoqué leur manière d’enquêter sur les indices de départ de feu… Puis le préfet s’est dirigé vers les camions. Ceux qui portent 4 000 litres d’eau, celui qui sert d’atelier, celui de la logistique… En conclusion la délégation a eu droit à une démonstration d’intervention grandeur réelle avec 4 véhicules et 18 personnels. “Nous n’avons pas pu avoir les canadairs, s’est excusé le Préfet en souriant… Sinon, l’essentiel était là…